Histoire de jouer les affranchis, de faire un petit geste amical comme l'a déclaré un de ses proches, ou bien encore de se faire un petit coup de pub à l'oeil, Fabius, le président de l'Assemblée nationale avait accepté de participer à une campagne publicitaire des Échos, une des lectures favorites du patronat.

Aux côtés de quelques grands noms des affaires, Fabius y offrait son portrait accompagné de quelque forte devise qu'on pouvait voir au cul des bus parisiens, entre autres. Pour une fois qu'un de ces politiciens s'affichait ouvertement parmi ses vrais amis, Fabius a finalement arrêté sa participation.

Démarche de ses amis considérant que cela l'affichait mal ? A moins que ce ne soit Les Échos qui se soient rappelés in extremis l'adage qui dit que la meilleure campagne publicitaire du monde ne peut réussir qu'à la condition que le produit dont on vante les mérites soit bon. Car tous les publicitaires le disent : faire la publicité pour un mauvais produit, c'est aider à ce qu'il soit connu plus rapidement par plus de monde. Et du coup plus vite rejeté.