Le jeudi 29 mars, c'est environ à 40 % que la grève a été suivie sur le secteur de l'Équipement, à la SNCF de Dijon. Une cinquantaine de personnes était à l'assemblée générale du matin. Il y eut beaucoup de discussions et malgré la désapprobation de la CGT et de SUD, l'AG décida de refaire grève le lundi 9 avril, le temps de prévenir tout le monde. Dès le mardi 3, SUD appelait à la grève et la CGT à une AG le jeudi 5 avril.

C'est donc à environ 130 que nous nous sommes retrouvés alors devant le chef. On n'avait pas vu ça depuis 1995. Il fut contraint d'entendre comment se concrétisait le manque d'effectifs dans nos brigades : le remplacement de traverses à deux personnes, le manque d'annonceurs dans les équipes pour la sécurité des chantiers, le refus des congés... Malgré son baratin pour une meilleure organisation et sur le fait que, globalement, nous étions assez nombreux, il se retrouva acculé et trouva la porte de sortie à temps.

Tout le monde en a assez du manque d'effectifs. SUD a appelé à la poursuite du mouvement mais pas la CGT qui tirait en arrière. Cela rend difficile de faire un mouvement car elle est majoritaire.

Le résultat des négociations n'a satisfait personne car pour nous, s'il y a 1 000 embauches supplémentaires à la SNCF, des suppressions de postes sont prévues à l'Équipement alors qu'il faudrait plusieurs dizaines de postes sur le département. La CGT n'est pas contre refaire une journée de grève mais c'est à nous de décider. À suivre...