C'est le ministère de l'Éducation nationale qui méprise les candidats au baccalauréat.

Un exemple: je suis professeur de français et d'histoire-géographie en lycée professionnel, après avoir réussi le concours correspondant. Ce concours ne me permet pas d'enseigner dans un lycée général. Pourtant, je viens d'être convoqué pour corriger les copies et interroger des candidats au baccalauréat de série S, dont je ne connais ni le programme ni le niveau attendu. Il faut dire que c'est comme suppléant, "au cas où un professeur attendu serait malade"... ou gréviste?

Pour sauver les apparences, le ministère cautionne des conditions d'examen faites de bric et de broc.

Un enseignantde l'Académie de Créteil