Après une semaine de blocage du collège Jules-Verne de Grande-Synthe, les mères d'élèves ont obligé l'inspection académique de Lille à prolonger pendant un an les quatre postes de CES affectés au secrétariat et à l'entretien de l'établissement qui devaient être supprimés à la fin de l'année. Et aussi à créer deux postes de CES pour décharger les surveillantes de tâches administratives et un demi-poste d'assistant d'éducation.

Pourtant, l'inspecteur d'académie de Dunkerque avait plusieurs fois répété que ces postes ne relevaient pas de l'Éducation nationale, mais du ministère du Travail et qu'il n'y pouvait rien. Et puis pourquoi en parler maintenant, alors qu'ils ne se terminent qu'en fin d'année? Mais devant la permanence du blocage, la solidarité des enseignants et des agents et le renforcement de l'assemblée des parents, l'inspection académique a dû reculer.

Pour les mères d'élèves, le poste et demi obtenu pour l'encadrement des élèves ne faisait pas le compte, alors que sept postes avaient été supprimés. Mais, mercredi 12, il ne leur paraissait plus possible de continuer le blocage à une dizaine de parents. Ce n'est cependant qu'après avoir obtenu un fax mettant noir sur blanc ce qui avait été obtenu, qu'elles ont décidé la fin de l'action le jeudi 13... avec le sentiment d'avoir gagné dans l'intérêt de leurs enfants et du collège.