Dans un rapport daté du 3 août, le FMI recommande à l'Europe de travailler davantage, en critiquant les politiques de l'emploi des différents États européens.

«Les politiques menées ont conduit à ce qu'il soit moins cher et plus facile pour les personnes de ne pas travailler plutôt que de travailler», explique le rapport. Un peu plus loin, on peut y lire: «Nous pensons qu'il convient de faire exactement l'inverse, de changer cette mentalité et laisser les gens travailler.» Pour cela, le FMI affirme qu'il faut, entre autres choses, reculer l'âge de la retraite.

En clair, les chômeurs sont des assistés et des fainéants! À croire qu'aucun licenciement n'a eu lieu ces dernières années et qu'il n'y a qu'à se présenter chez un employeur pour avoir un emploi!

Mais, le FMI n'est pas désespéré pour autant. Des gens bien existent et le FMI les a rencontrés du côté des patrons européens qui s'attaquent aux 35 heures en Allemagne ou en France comme ceux de Bosch, de Siemens ou de Mercedes. «C'est une bonne réponse, a-t-il dit, et les syndicats ont compris aussi que c'était la réponse appropriée.»

Cirer les pompes déjà reluisantes de la bourgeoisie: on pouvait difficilement faire mieux.