C'est une fois encore la gauche qui est à l'origine d'une mesure en faveur des milieux aisés. En 1992, Martine Aubry avait créé la réduction d'impôt pour emplois familiaux. Elle la présentait comme un moyen de lutter contre le travail au noir. Fallacieux prétexte car, bien plus efficacement, le gouvernement aurait pu proposer aux gardes d'enfants et femmes de ménage l'embauche dans les crèches, relais assistantes-maternelles et toutes les structures collectives d'accueil des enfants.

Balladur a porté la réduction d'impôts, inititialement plafonnée à 3800 euros, à 13800 euros. Jospin l'a ensuite divisée par deux sans toutefois supprimer ce cadeau. Raffarin, qui a déjà relevé le plafond à 10000 euros, veut maintenant le porter à 15000 euros. Qui dira mieux?