Suite à la grève de dix jours aux guichets des ventes, du 19 au 28 janvier 2005, l'ambiance a changé tant du point de vue des grévistes que du côté des patrons qui ont dû reculer sur les roulements qu'ils prétendaient imposer.

Du côté des grévistes dix jours ont redonné le moral, alors que du côté patronal c'est le temps de la revanche.

Ainsi prétextant une pseudo-séquestration pendant la grève, la direction envisage de sanctionner une vingtaine de grévistes dont de nombreux militants syndicaux.

Cela a eu pour effet non seulement de renforcer les liens entre ceux qui ont fait grève mais aussi d'émouvoir les non-grévistes et les cheminots des autres secteurs de la gare, comme l'Accueil ou la Maintenance, qui signent pour le moment une pétition exigeant qu'il n'y ait pas de sanctions.

La solidarité s'organise et est prise en main par de nombreux cheminots. Il n'est pas dit que la direction arrive à ses fins.