Les lycéens continuent leur mouvement contre la loi Fillon même si celle-ci a été approuvée par le Parlement. Vendredi 1er avril, trois rectorats ont été occupés à Paris, Toulouse et Aix-en-Provence. De nombreux lycées ont connu des occupations, des grèves ou des blocages, à Paris, en Seine-Saint-Denis, à Tours ou dans la région Midi-Pyrénées. Samedi 2 avril, près de 60000 personnes, enseignants, parents d'élèves et surtout lycéens, ont manifesté dans tout le pays. Et les lundi 4 avril et mardi 5 avril, dans de nombreux lycées, des occupations et blocages ont repris.

Non, décidément, les lycéens, et avec eux bien des enseignants et parents, n'acceptent pas que, sous prétexte de réforme, le gouvernement restreigne encore les crédits attribués à l'éducation et supprime des milliers de postes d'enseignants, de surveillants, d'agents de service ou d'infirmières.

Et ils ont bien raison car, même une fois votée, une loi, on peut la faire abroger.