Selon le directeur, les travailleurs de Flins coûteraient plus cher que ceux d'autres usines Renault.

C'est marrant, dans cette société, ce sont toujours ceux qui travaillent qui coûtent cher... Et ceux qui ne font rien d'autre, dans leurs bureaux, que décider des suppressions de postes, pire encore, et ces actionnaires qui, eux, n'ont même jamais touché un outil de leur vie, combien nous coûtent-ils?

Renault Flins

La question qui fâche

Pendant une des réunions organisées par le directeur, un ouvrier a posé la question qui met mal à l'aise la direction: «Pourquoi les intérimaires, qui ont participé à l'évolution et au succès de la Clio III, n'ont-ils pas eu droit à la prime d'intéressement ni aux autres primes?»

Si le camarade a été applaudi, il n'en a pas été de même pour le directeur, qui n'a rien trouvé à répondre, si ce n'est que «la loi ne le permettrait pas».

Et il pense qu'on va le croire?

Renault Flins

Du frais plutôt que la civière

La direction a commencé à lancer des simulations avec pompiers, brancards, etc... pour faire face à d'éventuels malaises dus à la chaleur qui règne dans les ateliers. Pourquoi pas!

Mais plutôt que de soigner les effets de la chaleur, ce serait plus simple et plus intelligent de s'attaquer aux causes.

Cela veut dire investir dans du matériel qui puisse donner un minimum de fraîcheur dans les ateliers.

Avec 3,367 milliards d'euros de bénéfices, il y a de quoi faire, ou alors c'est la preuve que la direction se fout de nos conditions de travail...

Renault Le Mans

Bon profil et sale tête d'exploiteur

Un certain nombre de travailleurs intérimaires qui avaient fait des demandes d'embauche se sont entendu répondre qu'ils n'avaient pas le profil.

Pas le profil, alors qu'ils tiennent les postes depuis des mois voire plus d'une année? Pour nous, si on est bon pour être intérimaire, on est bon pour être embauché.

Quant à ceux qui bloquent l'embauche, eux, c'est sûr, ils ont un vrai profil d'exploiteurs.