Au Centre de supervision client de France Télécom à Cesson-Sévigné, près de Rennes, les salariés issus de la filiale Transpac ont repris le travail la tête haute après trois jours de grève.

La direction du groupe voulait profiter de leur récente intégration dans France Télécom pour diminuer leurs indemnités d'horaires décalés, sous le prétexte de les aligner -par le bas!- sur celles de leurs collègues de cette entreprise. Mais évidemment personne n'était d'accord pour perdre 20 à 25% de revenu mensuel!

C'est donc pour exiger des compensations sous forme d'augmentations de salaires que les salariés se sont mis en grève. Quand les Centres de Supervision de Paris-Bercy et Toulouse ont rejoint le mouvement, la direction n'a pas tardé à céder sur une partie importante de leurs revendications.

Aujourd'hui, ils ont le sentiment d'avoir fait oeuvre utile pour le présent et pour l'avenir. Car la direction, qui prépare de nouvelles restructurations, sait qu'ils sont déterminés à ne pas se laisser plumer!