À Nantes le 19 avril : Une fin de campagne enthousiaste pour Arlette Laguiller26/04/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/04/une2021.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

À Nantes le 19 avril : Une fin de campagne enthousiaste pour Arlette Laguiller

C'est à la cité des Congrès de Nantes le 19 avril, dans un auditorium de 800 personnes rempli et enthousiaste, qu'Arlette Laguiller a tenu son dernier meeting de campagne.

Avant son intervention, Hélène Defrance, conseillère municipale à Nantes, dénonça les plans de licenciements annoncés dans la région à Airbus pour les usines de Saint-Nazaire et de Bouguenais, qui sont touchées, ainsi qu'à l'usine Alcatel-Lucent à Orvault. Elle dénonça aussi la scandaleuse plus-value réalisée par le groupe Aker Yards pour la revente des actions des Chantiers de Saint-Nazaire achetées il y a à peine un an. Elle critiqua aussi, entre autres, la politique du maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, qui encourage la spéculation immobilière et augmente les loyers HLM de 3 %, quand il ne les démolit pas dans des opérations de rénovation urbaine.

Quand Arlette monta à la tribune pour prendre la parole et présenter son programme de campagne, elle fut longuement ovationnée. Tout au long de son discours elle fut souvent applaudie, chaleureusement, par un public jeune, moins jeune et populaire. Ses paroles furent plusieurs fois ponctuées par le mot de " Révolution ! " et quelqu'un lança " On a besoin de toi Arlette ! " ou encore " Merci pour tout ".

Le meeting s'acheva sur l'Internationale reprise en choeur et la tribune fut aussitôt envahie par tous ceux qui, nombreux, tenaient à lui rendre hommage en lui demandant de signer une affiche ou son programme et aussi à l'embrasser ou à la prendre en photo. Elle reçut ainsi beaucoup de témoignages de sympathie et de remerciements émus.

Aux journalistes venus nombreux pour lui demander ses émotions sur ce dernier meeting elle répondit que ce n'était pas son enterrement politique, ajoutant : " Je ne vais tout de même pas verser une larme. En revanche, pendant la campagne, je me suis retenue à plus d'une reprise. Oui j'ai eu envie de pleurer chez Chausson et chez Samsonite, quand j'ai touché du doigt la détresse des salariés, leur envie de se battre, toute cette injustice. " Elle leur assura aussi qu'elle continuerait à se battre tant qu'elle en aurait la force physique.

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