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- Lutte ouvrière n°2049
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Leur société
Cité HLM de Fonsala - Saint-Chamond (Loire) : Le maire contre les locataires
La cité HLM de Fonsala subit une réhabilitation toute au détriment des locataires. Tout est fait en même temps et les appartements sont des chantiers pendant des semaines ; les nouvelles portes d'entrée ne correspondent pas toutes aux cadres et donc soit ne ferment pas, soit restent bloquées ; pour les fenêtres, se sont des jours qui apparaissent sur le côté. Aucune coordination n'a lieu entre les divers intervenants : l'un peut démonter les radiateurs pour les changer et un autre remettre l'eau pour d'autres travaux. Les sous-traitants engagés n'ont pas de personnel qualifié et, de plus, ne prennent aucun soin des lieux où ils travaillent.
Lors de leur venue au Conseil municipal du mardi 23 octobre, les locataires avaient obtenu du maire (UMP), président de l'OPAC, d'être reçus au Conseil d'administration de celui-ci, le lundi 29 octobre.
Si réception il y a eu, elle fut tout sauf conviviale. Le maire ne voulut recevoir que 5 des 20 locataires qui s'étaient déplacés.
Le maire refusa de concéder quelque mesure concrète que ce soit, sous-entendant que les mécontents faisaient des histoires pour pas grand-chose. On était donc bien loin de ses propos doucereux du Conseil municipal.
Ce sont donc des locataires toujours très mécontents qui se sont retrouvés en assemblée le lundi 5 novembre. Ils ont bien précisé que, sur le terrain, les choses se passent comme avant : l'OPAC et la SAEC, l'entreprise responsable des travaux, n'ont guère le souci du travail bien fait et des souhaits des locataires. Tous les locataires présents se sont sentis particulièrement insultés par la dernière initiative de l'OPAC : envoyer à tous une brochure pour expliquer comment nettoyer leur appartement après travaux !
Il fut décidé d'envoyer une lettre type de demande de remboursement pour les locataires dont les loyers ont été augmentés de 40 euros avant même que les travaux ne soient finis, dès août pour certains. Il fut aussi décidé de s'adresser au préfet, au directeur de la DDE et aux médias nationaux pour faire entendre les mécontentements.
La mobilisation des locataires ne peut que se poursuivre, vu la façon dont se passe cette réhabilitation et l'attitude méprisante de l'OPAC.