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Italie : L'extrême gauche
Deux listes d'extrême gauche étaient présentes à l'échelle nationale en Italie dans ces élections des 13 et 14 avril.
Le PCL (Partito comunista dei lavoratori - Parti communiste des travailleurs) a été formé par des militants s'opposant au soutien de Refondation communiste au gouvernement Prodi. Autour d'un militant se réclamant du trotskisme Marco Ferrando, il se déclare un " parti anticapitaliste " luttant pour " une alternative socialiste internationale ". Il a obtenu 208 394 voix (0,57 %).
Sinistra critica (Gauche critique) s'est formée en décembre 2007 autour du sénateur Franco Turigliatto, militant du Secrétariat unifié de la Quatrième internationale, exclu de Refondation communiste pour avoir manqué à la solidarité gouvernementale avec Prodi en votant contre la reconduction du contingent militaire italien en Afghanistan. Sa porte-parole Flavia d'Angeli a défendu une " gauche anticapitaliste ", se voulant " écologiste, communiste, féministe ". Elle a déclaré ne pas se considérer comme trotskiste, et se placer dans la même perspective qu'Olivier Besancenot en France. Sinistra critica a obtenu 167 673 voix (0,46 %).