Des candidats qui passaient cette année l'épreuve d'économie-droit en STG ( Sciences et techniques de gestion) se sont vu distribuer l'exercice suivant :

« Nathalie Cerisier est employée en qualité de commerciale, salariée dans l'entreprise "Sectora", fabricant de meubles de caisse (...). Cette salariée n'atteint plus les objectifs de vente fixés par son manager. Convoquée le 10 septembre 2008 par son supérieur hiérarchique, elle a reconnu qu'elle rencontrait des difficultés pour convaincre les clients d'acheter. Une formation spécifique lui a alors été proposée (quinze jours en doublure avec un collègue). Lors de l'entretien d'évaluation conduit le 6 janvier 2009, le constat reste le même. Une nouvelle formation est assurée auprès d'un second collègue. Le bilan réalisé le 16 mai 2009 est négatif. Elle reçoit la lettre jointe en annexe et conteste la décision prise à son encontre. Elle menace de porter l'affaire devant le tribunal. Le directeur de la "Sectora" vous demande conseil... »

Ce sujet bien dans l'air du temps a étonné des responsables du syndicat enseignant Snes et de l'Union nationale lycéenne. Mais visiblement pas les hauts responsables qui, dans les rectorats, mettent les sujets au point. Préparent-ils pour l'année suivante le sujet : « Expliquez à votre professeur en quoi la suppression de son poste est judicieuse » ?