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- Lutte ouvrière n°2137
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Dans les entreprises
Chep France - Clichy (Hauts-de-Seine) : Non à la fermeture !
Vendredi 10 juillet, à l'initiative des syndicats CGT, CFDT et FO, une cinquantaine de travailleurs de Chep France sont venus au siège social de Clichy dire leur refus de voir fermer leurs entreprises.
Chep France, leader mondial de la location et de la gestion de palettes et de containers forme avec la société Recall le groupe Brambles, dont le siège est en Australie. Chep France qui travaille surtout avec la grande distribution et l'automobile a annoncé le 28 mai dernier la suppression de 122 postes et la fermeture de trois de ses sites industriels : Loire-sur-Rhône (Rhône), Neuville-aux-Bois (Loiret) et Villeneuve-le-Comte (Seine-et-Marne). Ces 122 emplois s'ajoutent à l'annonce, faite début mai, de la suppression de 750 postes dans le monde par le groupe Brambles.
Comme beaucoup de ses consoeurs, la société Chep France entend surtout baisser ses coûts de production afin d'espérer gagner de nouvelles parts de marché.
En 2003 une restructuration avait déjà touché les administratifs et des commerciaux. Aujourd'hui, la direction ne répond à aucune question posée au Comité d'établissement sur le devenir des ouvriers, sur les comptes de l'entreprise, et elle propose des indemnités trois fois inférieures à celles octroyées en 2003. Elle voudrait que les délégués du personnel signent des accords dans la précipitation mais ces derniers et les travailleurs ne l'entendent pas de cette oreille.
Au rassemblement du vendredi 10 juillet le sentiment qui dominait était qu'il ne fallait pas lâcher, que nous n'avions rien à perdre, qu'ensemble nous sommes forts et que si la direction touche à l'un d'entre nous, c'est comme si elle s'en prend à tout le monde. Nous avons besoin de notre emploi car beaucoup n'ont pas d'autre qualification.
À la fin du rassemblement les participants étaient contents d'avoir manifesté ensemble. Pour certains c'était la première grève et ils sont déterminés à ne pas en rester là.