Total en Birmanie : Pas gêné de côtoyer des dictateurs18/09/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/09/une2146.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Total en Birmanie : Pas gêné de côtoyer des dictateurs

Répondant aux questions de quelques lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France, le directeur général de Total a, comme on pouvait s'y attendre, justifié la politique de son groupe, notamment les bonnes relations qu'il entretient avec la junte de Birmanie.

Notre « code de conduite ne nous impose pas de quitter un pays qui ne respecte pas les droits de l'homme. (...) Si c'était le cas, nous devrions quitter la moitié des pays où nous sommes implantés », a-t-il déclaré, ajoutant que « la mission de Total n'est pas de restaurer la démocratie dans le monde ».

Voilà qui a au moins le mérite de la franchise : les dictateurs, les populations réduites en esclavage, les opposants bâillonnés, Total -comme, il est vrai, toutes les firmes de son espèces - n'en a rien à faire, pourvu qu'il puisse poursuivre sa « mission » : pomper du pétrole, du gaz... et surtout des profits pour ses actionnaires !

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