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Leur société
21 listes Lutte ouvrière pour faire entendre la colère et la détermination du monde du travail
Aux élections régionales, Lutte Ouvrière est présente dans les 21 régions de la France continentale. Cela signifie au total 1 859 candidates et candidats.
Ces listes sont toutes conduites par des salariés de l'industrie, des transports publics, de la grande distribution et, pour neuf d'entre elles, enseignants de l'Éducation nationale. Tous partagent les conditions d'existence, les espoirs de leurs camarades de travail et sont présents à leurs côtés dans les résistances et les combats qui se mènent au quotidien. Sur les 21 têtes de liste régionales, dix sont des femmes, montrant qu'il n'y a pas eu, pour nous, besoin de quelconques quotas pour que soit appliquée la parité qui, actuellement, existe pour la composition de chacune des listes, mais pas pour le choix des têtes de liste.
Nous mettrons à profit cette campagne pour dénoncer, bien évidemment, les attaques incessantes du gouvernement actuel contre les classes populaires. Mais cela, à gauche, d'autres que nous le feront aussi, utilisant Sarkozy et sa politique comme un repoussoir commode qui leur permettra de ne pas avoir à mettre en évidence leur propre bilan, qui leur permettra du même coup d'éluder les engagements sur la politique qu'ils mèneraient s'ils obtenaient de nouveau la majorité dans les Conseils régionaux.
Mais nous sommes les seuls à dire dans ces élections, comme nous le disions auparavant et comme nous le dirons au-delà du 21 mars, que ce n'est pas aux travailleurs, ce n'est pas aux classes populaires de payer une crise dont ils ne sont nullement responsables, une crise provoquée par les agissements des banquiers spéculateurs et des capitalistes de tout poil.
Il y a moins de travail, nous dit-on, pour justifier que certains se crèvent au travail, dans des tâches de plus en plus difficiles à réaliser, tandis que d'autres en sont réduits à une inactivité forcée, sans salaire, et à terme sans le moindre revenu. Face à une telle situation, il faut imposer la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire.
Il n'est pas question non plus d'accepter que les entreprises continuent à licencier à jet continu, comme elles le font sous le prétexte mensonger qu'elles n'y arriveraient plus. Derrière cela, il y a la volonté patronale de maintenir les profits, malgré la crise, voire de mettre à profit cette crise pour les accroître. Il faut imposer l'interdiction des licenciements et le contrôle des comptes des capitalistes par les salariés. Il faut que les travailleurs, les usagers, les consommateurs disposent d'une liberté totale pour mettre leur nez dans les affaires des patrons, qu'ils puissent prendre connaissance et rendre public l'état de leurs comptes, l'état des carnets de commandes, les prix pratiqués, les arrangements, les magouilles en cours ou en projet. On pourrait vérifier alors que les affaires des grands groupes, de leurs filiales, et même de leurs sous-traitants, qui dépendent bien souvent de leurs donneurs d'ordres, ne vont pas aussi mal qu'ils le prétendent.
Oui, il faut mettre fin au secret des affaires et au secret bancaire, qui masquent bien des combines contre les travailleurs et la population.
Voilà essentiellement ce que nous défendons dans cette campagne, en nous adressant au monde du travail et à ceux qui s'en sentent solidaires, à ceux dont le travail fait la richesse de toute la société et qui font fonctionner tous ces rouages.
Ceux qui utiliseront le vote pour nos candidats et nos listes exprimeront, par ce choix, à la fois leur colère et leur détermination à agir pour créer un autre rapport de forces entre le monde du travail et le monde des exploiteurs. Et ce sera le sens du vote pour les listes Lutte Ouvrière.
Jean-Pierre VIAL
Nos camarades de La Réunion y présentent également une liste Lutte Ouvrière. Et nos camarades de Combat Ouvrier présentent une liste en Martinique, conduite par Ghislaine Joachim-Arnaud, et une en Guadeloupe, conduite par Jean-Marie Nomertin.