À moins d'une semaine d'intervalle, plus de 600 travailleurs le 29 juin et plus de 500 encore lundi 5 juillet se sont réunis devant l'usine Continental de Clairoix, pour exiger la garantie de leurs droits.

La direction du groupe avait tenté une manoeuvre qui, tout en prétendant reprendre des demandes venant du personnel, en dénaturait le fond et ouvrait la voie pour l'avenir à des remises en cause possibles des accords arrachés par la lutte en mai-juin 2009. Les travailleurs demandent une amélioration de la compensation des pertes de salaire pour les travailleurs retrouvant un emploi et des mesures permettant d'améliorer les possibilités de reclassement effectif.

Dès le lendemain du premier rassemblement, la direction générale revenait en arrière, annulait les réunions officielles de CCE et CE qu'elle avait convoquées en juillet et acceptait de recevoir le 7 juillet une délégation comprenant des membres du comité de lutte, pour mettre au point le texte qui confirmera ce qu'elle accorde de nouveau.

Parallèlement, des centaines de travailleurs avec le comité de lutte se préparent à une éventuelle contestation du motif économique du licenciement suite à la fermeture de l'usine de Clairoix, sans remettre en cause, bien évidemment, les accords pour lesquels ils se sont battus.

Rendez-vous a été donné à tous en septembre, pour se préparer à participer aux manifestations du 7 septembre et pour organiser un rendez-vous fraternel prévu pour le 18 septembre.