Hôpital Tenon (AP-HP)- Paris 20e : Le personnel veut les moyens de soigner06/10/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/10/une2201.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital Tenon (AP-HP)- Paris 20e : Le personnel veut les moyens de soigner

Depuis le 27 septembre 2010, le personnel soignant du service d'oncologie (qui traitent les cancers) et radiothérapie de l'hôpital Tenon est en grève contre le manque de personnel et les fermetures de lits. Il y a notamment une cinquantaine de postes infirmiers vacants sur l'ensemble de l'hôpital.

Au cours de réunions avec le personnel, la directrice a prétendu que, malgré tous ses efforts, « les infirmières ne veulent pas venir travailler à l'hôpital ». Ce qui n'a évidemment pas convaincu le personnel en colère. En attendant, faute d'embauche, le service d'Oncologie et radiothérapie « tourne » à coups d'heures supplémentaires et d'intérimaires, ce qui ne satisfait personne et épuise le personnel.

Depuis le 27 septembre, un piquet de grève a donc été mis en place. Les grévistes proposent au personnel des autres services et aux patients de signer une pétition de soutien, et collent des affiches dans tout l'hôpital. Quelques jours après, le service des Urgences et le service de Néphrologie étaient reçus par la direction pour des problèmes similaires et ressortaient avec des réponses aussi peu convaincantes que pour l'Oncologie.

À la vue de l'amplification du mécontentement, l'intersyndicale appelait à la généralisation de la grève pour le lundi 4 octobre. Le week-end des 2 et 3, une partie du personnel s'est mise en arrêt de travail, notamment aux Urgences. Le 4 octobre au matin, une trentaine de personnes était au rendez-vous, essentiellement du personnel de nuit, pour passer dans les services et inviter à un rendez-vous avec le directeur du groupe hospitalier Tenon-Saint-Antoine-Trousseau et Rothschild. Le service des Urgences et celui de Néphrologie se sont déclarés grévistes. Au total, 80 personnes se sont retrouvées devant la direction du groupe, et ses arguments n'ont pas calmé la colère des présents.

Pour l'instant, des actions ont été prévues pour essayer d'élargir le mouvement à d'autres services et pour le faire connaître à l'extérieur par des distributions de tracts, notamment sur les marchés.

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