Les élections cantonales passées, le gouvernement plancherait à nouveau sur le financement de la dépendance, présentée par Sarkozy comme l'une des grandes réformes de son quinquennat. Selon Le Journal du Dimanche du 3 avril, l'Élysée étudierait, entre autres pistes, la création d'une nouvelle « journée de solidarité » - c'est-à-dire d'une journée de travail non payée - sur le modèle de celle qui a été instaurée par Jean-Pierre Raffarin à la suite de la canicule de l'été 2003. Cette première journée de solidarité rapporterait actuellement 2,2 milliards d'euros : il s'agirait donc de doubler la mise.

D'autres pistes sont à l'étude, dont par exemple l'obligation de souscrire une assurance contre le risque de dépendance, qui aurait la faveur de Sarkozy... et des compagnies d'assurances. Mais rien n'est encore décidé. La seule certitude c'est que, les caisses de l'État ayant été vidées par le gouvernement par solidarité avec les banquiers et les grands patrons, c'est aux travailleurs qu'il demandera de payer, d'une façon ou d'une autre, voire des deux.