Lors d'un Comité d'entreprise extraordinaire, mardi 13 septembre, la direction du site ArcelorMittal de cette petite commune à l'entrée de la vallée de la Maurienne a annoncé une mesure de chômage partiel pour quatre mois à partir du 1er octobre.

Il y avait de l'inquiétude depuis plusieurs mois, suite à l'annonce que Schneider Electric, qui absorbait 70 % de leur production d'armoires pour ses armoires électriques, replaçait cette fabrication en interne. La direction s'était d'ailleurs « débarrassée », avant les vacances d'été, des quatorze intérimaires de cette entreprise, qui compte vingt-neuf salariés en CDI.

Les travailleurs ont fait deux journées de grève car ils ont toutes les raisons de penser que ces mesures de chômage vont précéder la fermeture de l'usine. Et ils ne comptent pas en rester là.

Qu'un géant de l'acier, aux coffres pleins de cash, ne puisse pas assurer l'emploi et donc le gagne-pain de vingt-neuf personnes dépasserait l'entendement si nous ne vivions pas sous le règne de la loi du profit, et de ses dégâts.