Plusieurs dizaines de milliers à Paris le 27 septembre, 1 200 à Tarbes, 4 000 à Lyon, 5 000 à Marseille, 2 000 à Bourges et à Nice, 1 500 à Strasbourg, 6 000 à Nantes, 3 000 à 4 000 à Caen, près de 1 000 à Cherbourg... La liste des cortèges d'enseignants est longue. On a pu y lire des slogans marquant la présence d'enseignants de l'école privée, comme « Catho mais pas maso » ou « Jeanne-d'Arc est toujours d'attaque ». Mais aussi des mots d'ordre exigeant l'embauche pour diminuer les effectifs d'élèves, comme « On parle anglais comme des vaches espagnoles, c'est normal, on est 35 dans le troupeau ». Car, contrairement à ce qu'un inspecteur d'académie a cyniquement déclaré dans une maternelle des Côtes-d'Armor, trente-trois élèves par classe, ce n'est pas gérable. Sauf à en faire une inefficace garderie...