Grand prix de l'économie : Et le gagnant est...24/11/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/11/une2260.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Grand prix de l'économie : Et le gagnant est...

Le président de PSA, Philippe Varin, et celui de BNP Paribas, Michel Pébereau, avaient été nominés pour recevoir le Grand prix de l'économie du quotidien des milieux d'affaires Les Échos. Selon le quotidien, ce prix récompense « l'homme de l'année, celui ou celle qui incarne le fait économique le plus marquant de la période ».

Le vainqueur fut Pébereau, qui reçut ce prix le jour même où il annonçait la suppression de 1 396 postes, « fait économique marquant » sans doute, devançant son concurrent qui venait pourtant de déclarer qu'il allait en supprimer plus de 5 000 en France.

Toutes filiales confondues, les réductions d'effectifs chez BNP Paribas pourraient dépasser les 2 000. Pourtant, comme les autres grandes banques, elle a empoché d'énormes profits en spéculant. Cette spéculation a engendré la crise actuelle, mais les banquiers ont obtenu que les gouvernements les renflouent, en prenant dans les poches des classes laborieuses. Maintenant, ils étranglent la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la France aussi bientôt, en leur imposant des crédits à taux usuraire.

C'est sans doute pour ces raisons que le journal Les Échos dit avoir « de très bonnes raisons de mettre à l'honneur ce banquier ». Les travailleurs, eux, auraient toutes les raisons de mettre ces requins de la finance hors d'état de nuire, en expropriant toutes les banques pour les regrouper en une banque unique, placée sous le contrôle de son personnel et de la population travailleuse.

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