Lundi 15 octobre, Charles Pasqua, ex-chef des hommes de main du parti gaulliste, ex-conseiller politique de Chirac, ex-président du Conseil général des Hauts-de-Seine, ex-ministre de l'Intérieur et toujours vert défenseur de ses propres causes, s'est retrouvé encore une fois devant les tribunaux. Il s'agit aujourd'hui de détournement de fonds présumé, opéré conjointement avec André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et quelques autres.

Le richissime promoteur immobilier Jean Hamon, fortune faite à La Défense (Hauts-de-Seine) avait imaginé léguer ses oeuvres d'art à une fondation, sise dans ce département, à condition que l'administration veuille bien les garder et les entretenir jusqu'à la construction du dit musée. Pasqua et Santini se retrouvèrent donc président et vice-président d'un syndicat mixte constitué dans ce but. Hélas, le musée ne fut jamais construit et ne le sera pas. Mais quelques millions d'euros versés par le département et la commune d'Issy s'évaporèrent tout de même dans l'affaire, dont une bonne partie en frais divers de la famille Hamon.

Pasqua sortira-t-il une fois de plus blanc comme neige de cette énième affaire ? Les paris sont ouverts, mais attention car suivant l'usage le parrain prend son pourcentage sur les mises....