« Hitler n'en a peut-être pas tué assez ». Voilà les propos tenus par Bourdouleix, le député-maire de Cholet, au cours d'une altercation avec des gens du voyage qui s'étaient installés sur un terrain de la ville. Il a nié ces propos mais le journaliste les avait enregistrés et ils ont été mis en ligne. Devant les protestations, l'UDI, le parti de Borloo, dont le député-maire de Cholet est membre, a décidé d'engager à son encontre une procédure d'exclusion.

Ces propos sont dignes d'Estrosi de l'UMP ou de Le Pen, ces politiciens de droite et d'extrême droite, qui font leur fonds de commerce de cette démagogie anti-gens du voyage et anti-Roms. À gauche Manuel Vals, le ministre de l'Intérieur, fait lui étalage de sa fermeté en démantelant les campements et en expulsant, autant sinon plus que son prédécesseur.

Ce sont toutes ces violences verbales et autres qui ouvrent les vannes à des actes de violence pouvant être mortels.