Ayant pris connaissance du budget 2015, voté le 18 novembre à l'Assemblée nationale, les présidents d'université ont dénoncé à l'unanimité les restrictions budgétaires qui vont être imposées à l'enseignement supérieur. Très loin d'être des contestataires, ils ne peuvent que s'alarmer à propos des 160 millions qui vont leur manquer : 70 millions en moins pour leur budget, alors que leurs dépenses vont augmenter mécaniquement de 90 millions.

Les conséquences ne peuvent être que nuisibles pour tous les salariés qui font fonctionner les universités du pays et pour les étudiants qui les fréquentent.

L'an dernier déjà, une université, celle de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, était au bord de la faillite.

D'autres ont déjà dû faire des économies sur des choses aussi nécessaires que le chauffage. La situation ne peut donc que se dégrader encore plus l'an prochain.

Bien qu'ils aient pensé que la gauche traiterait mieux l'enseignement supérieur que la droite, beaucoup, dans la « communauté universitaire », font l'amère expérience qu'une fois au gouvernement elles se valent. Ce qu'ils supportent de moins en moins.