Au 1^er janvier prochain, l'augmentation du smic sera de 0,8 %, faisant passer le taux horaire de 9,53 à 9,61 euros brut. Le salaire net mensuel s'élèvera à 1 136,72 euros, contre 1 128,70 euros, une hausse de 8 euros.

Ce chiffre de 0,8 %, ne correspond qu'à la revalorisation minimum annuelle, sans aucun coup de pouce. Les ministres des Finances, Michel Sapin, et du travail, Rebsamen, y sont allés de leur couplet sur l'objectif prioritaire qui serait l'emploi et l'investissement.

Cela n'est pas une surprise car le seul coup de pouce accordé remonte au 1^er juillet 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande. Il s'était limité à quelques euros de plus par mois. Pas de quoi ruiner le patronat ! Au-delà du smic, ce sont tous les travailleurs qui sont victimes de l'austérité salariale et, au fil du temps, la perte de pouvoir d'achat devient importante.

Mais quel salarié peut encore attendre de ce gouvernement un geste en faveur du monde du travail ?