Certaines entreprises du CAC 40 ont annoncé leurs résultats pour 2014 et, pour la plupart, tout va bien. Renault a multiplié son bénéfice par trois (1,98 milliard), L’Oréal augmente le sien de 66 % (4,9 milliards), la Société Générale de 30 % (2,69 milliards), Sanofi de 18,1 % (4,4 milliards), EDF de 5,2 % (3,7 milliards).

La banque BNP Paribas, malgré une amende de 6,6 milliards d’euros payée aux États-Unis pour non-respect des embargos cubain et iranien, est tout de même bénéficiaire.

Total annonce des bénéfices en forte baisse, à cause de la chute du prix du pétrole, mais ceux-ci sont tout de même de 4,24 milliards d’euros, et Total demeure la première capitalisation boursière du CAC 40. Ces résultats en baisse n’ont pas empêché la direction d’augmenter les dividendes versés aux actionnaires. Mais le PDG de Total en a profité pour annoncer la suppression de 2 000 emplois dans le monde.

Dans ces multinationales, que les résultats soient bons ou moins bons, les actionnaires encaissent et les travailleurs payent. Un système révoltant.