Emprunts toxiques : Migaud, toujours du côté du beurre08/07/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/07/2449.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Emprunts toxiques : Migaud, toujours du côté du beurre

Comme bien d’autres communes et collectivités territoriales, la ville de Seyssins, dans l’Isère, se retrouve menacée par le coût exorbitant de plusieurs emprunts dits structurés contractés auprès de Dexia depuis 2000.

Ainsi, pour rembourser les deux millions restant de ces prêts, cette commune de 7 000 habitants de l’agglomération grenobloise pourrait être contrainte d’emprunter près de quatre fois cette somme. Des élus qui, selon eux n’ont rien vu venir, se disent atterrés et scandalisés. Et de dénoncer les « méthodes de voyou » de Dexia et un « système bancaire honteux ».

La ville avait contracté ces emprunts alors que le socialiste Didier Migaud en était le maire. Depuis, nommé par Sarkozy président de la Cour des comptes, il pose au Père-la-rigueur et au gardien des deniers publics, recommandant sans cesse aux collectivités locales de faire des économies. Migaud s’est également fait une spécialité de publier rapports et notes préparant ou justifiant les attaques des gouvernements contre les travailleurs, les retraites ou les services publics, hier sous la droite, aujourd’hui sous Hollande.

Comme maire, Migaud décidait des emprunts pourris. Comme magistrat, il somme les collectivités locales de rembourser les banques. Un politicien fidèle aux intérêts des financiers.

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