François Hollande était mardi 17 mai en tournée de promotion de sa politique, et évidemment en campagne pour lui-même, dans la banlieue rouennaise. Plus précisément, il était à l’usine Etypharm de Grand-Quevilly, qui œuvre dans l’industrie pharmaceutique et accessoirement dans l’absorption de financements publics.

Hollande venait d’ailleurs vanter l’efficacité de sa politique d’aide aux entreprises, par le biais de la Banque publique d’investissement qui arrose les patrons avec les finances de l’État.

Incontestablement, ça va mieux pour les actionnaires d’Etypharm, mais pas pour les travailleurs qui, dans le cadre de la lutte contre la loi travail et à l’appel de plusieurs syndicats, avaient bloqué depuis l’aube les accès de l’agglomération.

Arrivé en hélicoptère et protégé par un impressionnant déploiement policier, Hollande a pu sans modération expliquer que « Ça va mieux ! » à une poignée d’élus locaux du PS.

Il n’est même pas certain qu’il les ait convaincus…