Direction générale du travail : premières victimes de la loi El Khomri, ses rédacteurs08/06/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/06/2497.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Direction générale du travail : premières victimes de la loi El Khomri, ses rédacteurs

Le 2 juin, la CGT a organisé une assemblée générale du personnel de la Direction générale du travail dans le 15ème arrondissement de Paris, le service du ministère qui, entre autres, rédige et rerédige la loi El Khomri, au gré des instructions et contre-instructions ministérielles.

L’assemblée générale a été une occasion de dénoncer des conditions de travail à la limite du supportable. Les rédacteurs de la loi sont venus travailler le 1er mai. C’était urgent, paraît-il. On exige d’eux qu’ils répondent quasiment dans l’heure aux multiples demandes des conseillers ministériels. La hiérarchie intermédiaire ne sait plus où donner de la tête et, bien sûr, ce sont le plus souvent les rédacteurs qui trinquent.

Quant aux employés non directement liés à la rédaction de la loi, ils sont livrés à eux-mêmes, l’encadrement étant focalisé sur la fameuse loi. Il n’y aurait pas de quoi se plaindre, s’il ne leur incombait pas une multitude de tâches du fait qu’ils doivent s’occuper du reste, y compris ce qui peut être utile aux salariés, comme la sécurité au travail ou les recours contre les licenciements de salariés protégés, etc.

Autant de raisons de se joindre aux cortèges qui protestent contre la loi travail !

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