Le 8 novembre à Tours, de mémoire d’hospitaliers, il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de monde à une de leurs manifestations. Ils étaient près d’un millier, dans un cortège jeune et dynamique. Des travailleurs de multiples services de l’hôpital et de toutes catégories, allant de l’infirmier à l’ouvrier des ateliers, ainsi que des élèves infirmiers et des infirmiers libéraux, étaient présents.

De nombreuses pancartes de services étaient visibles : des labos, de la gynécologie, du Samu, de la pneumologie, etc. dont certains, comme la gynécologie et le Samu, sont encore en grève contre des restructurations. Des travailleurs des établissements de tout le département, de Loches, Chinon, Luynes et des différents Ephad, étaient venus se joindre à la manifestation. Outre les slogans sur des revendications spécifiques comme « Non au travail en 12 heures dans les réas et les urgences ! », tous reprenaient « Non à la baisse des effectifs ! » et réclamaient aussi des augmentations de salaires.

Les manifestants étaient satisfaits d’avoir exprimé leur mécontentement, tout en sachant pertinemment qu’il ne faudra pas en rester là.