Il y a aujourd’hui plus de 16 millions de retraités dans le pays. Beaucoup doivent survivre avec une retraite misérable, une partie d’entre eux se retrouvant en dessous du seuil de pauvreté, fixé à 840 euros par mois.

La loi se contente de garantir une retraite minimum de 629,62 euros par mois pour le régime général des retraités du privé, pour les salariés ayant rempli les conditions de cotisations, indépendamment des retraites complémentaires. Et pour tous les autres, les femmes s’étant arrêtées pour élever leurs enfants, ou les hommes s’étant lancés dans des activités autres que salariées, il ne reste alors que les 803 euros par mois pour une personne seule et 1 247 euros garantis du minimum vieillesse pour un couple, l’allocation rebaptisée allocation de solidarité aux personnes âgées, l’Aspa. C’est-à-dire moins que le seuil de pauvreté.

La revalorisation des pensions de retraites, l’assurance de pouvoir vivre et non seulement survivre avec sa pension de retraite, ce qui ne peut passer que par un minimum de 1 800 euros net par mois, est une revendication vitale pour des millions de retraités. Les capitalistes assurent à tous leurs hauts cadres des sociétés industrielles, financières et commerciales non seulement un haut salaire, même en cas de licenciement, mais aussi une retraite très confortable jusqu’à la fin de leur jour. Assurer une retraite digne à tous ceux qui se sont usés au travail pour garantir la richesse de cette classe parasite est bien la moindre des choses. Il faut l’affirmer à l’occasion de cette élection.