Campanile Tour Eiffel : nouvelle grève31/05/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/05/p14_Campanile_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Campanile Tour Eiffel : nouvelle grève

La quinzaine de travailleurs de l’hôtel Campanile Tour Eiffel sont de nouveau en grève depuis le 16 mai, un an après une première grève de 28 jours. Car, au mépris des engagements signés par protocole en 2016, la direction, insatiable, repart en guerre contre eux.

Illustration - nouvelle grève

Les cadences imposées pour le nettoyage des chambres sont toujours intenables. Alors, pour ne pas avoir à payer d’heures supplémentaires, on demande aux femmes de chambre de dépointer et de terminer les chambres sans être payées. Révoltées par ce vol manifeste, elles revendiquent que leur contrat de travail passe de 25 à 30 heures. Mais la direction préfère embaucher de nouveaux salariés à temps partiel, qui ne sont pas liés par la solidarité de la précédente grève et auxquels elle peut imposer davantage de flexibilité horaire.

Par ailleurs, les pressions sur le personnel se multiplient, en particulier sur les syndiqués CGT : refus de passer de jour un veilleur de nuit, mise à l’écart de la sous-directrice syndiquée à la CGT.

Quant au 13e mois à 100 % qui devait être attribué en 2017, comme il a été généralisé à toutes les filiales grâce à la précédente grève, la direction a décidé de ne le donner qu’en 2020 !

La grève a donc repris pour répondre à toutes ces remises en cause. Les grévistes se réunissent chaque jour dans la cafétéria de l’hôtel et cherchent à se faire entendre dans les autres hôtels du groupe. Le 23 mai, ils organisaient un rassemblement de soutien devant le Campanile Villette, à Paris 19e : banderole, tam-tam, musique, l’ambiance y était. Nathalie Arthaud avait saisi l’occasion pour venir s’adresser aux grévistes et les encourager. Mardi 30 mai, une quarantaine de personnes de l’union locale et de l’union départementale CGT ont rejoint les grévistes devant le Campanile Bagnolet, l’ambiance y était toujours aussi combative.

L’équipe de grévistes du Campanile Tour Eiffel est peu nombreuse mais très unie, déterminée, et sait se faire entendre. Elle montre à la direction qu’elle ne se laisse pas faire et qu’elle compte faire respecter les engagements précédents. Alors, la grève continue.

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