Après leur mouvement du 13 novembre, les chauffeurs du dépôt de bus Transdev d’Ecquevilly, dans les Yvelines, ont de nouveau débrayé lundi 20. Cette fois-ci, ils étaient encore plus nombreux que la semaine précédente et avaient le soutien des employés du garage.

Dans la semaine, la direction a reçu les délégués pour leur dire que, si elle annulait son projet de modifier les roulements, elle exigeait quand même que les chauffeurs travaillent un samedi sur trois, au lieu d’un samedi sur quatre actuellement. Et, si elle consent à rétablir la subrogation avec la Sécurité sociale, elle laisse planer la menace de la supprimer s’il y a trop d’arrêts maladie.

Pour les salariés, c’est inacceptable. Cela reviendrait à accepter des reculs sur leurs conditions de vie et de travail. Bien sûr, personne n’est contre des bus le samedi mais, pour faciliter les roulements, la direction doit embaucher !

Les grévistes sont bien conscients de la gêne occasionnée par un service de bus très réduit, mais la direction en est seule responsable. D’ailleurs, ils ont reçu de multiples marques sonores de soutien de la part de travailleurs qui passaient devant le dépôt en voiture.

Croissants, merguez, brochettes et discussions confortent le moral des grévistes et leur conviction qu’en se battant, ils sont dans leur bon droit.