La perte d’au moins 280 emplois, des conditions de travail plus dures et un sèche-linge offert par le patron, mais produit par les ouvriers : c’est ce à quoi se réduisent finalement toutes les promesses de sauver les emplois faites par Macron alors qu’il rivalisait de démagogie avec Marine Le Pen sur le parking de l’usine lors de la campagne des présidentielles. Une autre entreprise va occuper le site et promet d’employer, d’ici trois ans, 270 travailleurs sur les 550 que compte l’usine.

Après le tollé suscité par cette provocation, la direction a remplacé son offre de sèche-linge par une prime de 100 euros, somme équivalant au coût de production du sèche-linge. Mais elle persiste en proposant aux 22 salariés ayant plus de 25 ans d’ancienneté un double salaire d’ici la fermeture dans deux mois, et … une montre ! Un stock d’invendus dans une des autres entreprises du groupe ?

Rappelons que Whirlpool a touché 40 millions d’aide de l’État au titre du CICE pour le maintien de l’emploi. Le seul salaire annuel de son PDG, Jeff Fetting, 13 millions d’euros l’an, suffirait pour verser les salaires et maintenir plus de 500 emplois.

De quoi motiver les salariés qui ont prévu de se mobiliser pour défendre leurs revendications.