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Dans les entreprises
SNCF-Nantes : en lutte pour les emplois
Mardi 23 avril, des cheminots de Nantes mais aussi de Savenay, d’Ancenis et de Clisson se sont rassemblés devant la gare pour dénoncer les dizaines de suppressions d’emplois annoncées.
En effet, après la suppression de 19 postes aux guichets de Nantes, la direction ne s’est pas arrêtée là. Ce sont plus d’une trentaine d’emplois qui disparaissent avec la fermeture prévue de l’Agence groupe. À Nantes, comme à Angers et au Mans, le service qui s’occupe des personnes handicapées doit, lui, être transféré au privé !
La direction a distillé progressivement ses sales coups, soufflant le chaud et le froid, prétendant même qu’en gare l’effectif resterait constant... pour ceux qui croient encore en sa bonne parole.
Mais devant la réelle menace de ce plan de suppression d’emplois, l’inquiétude est montée d’un cran. Des réunions de chantier se sont tenues à l’initiative de militants de la CGT et de Sud-Rail en plus des tournées organisées.
Chacun a pu s’exprimer sur ses attentes et ses inquiétudes avant de décider finalement d’appeler à une journée de mobilisation le 23 avril, pour ne pas continuer à subir le calendrier de la direction. La détermination augmentant, ce sont finalement l’Agence groupe, les guichets et l’accueil qui ont décidé de se mettre en grève ce jour-là.
De 7 h 30 à 9 h 30, à une vingtaine puis une trentaine, une distribution de tracts avec signatures de pétition a eu lieu. Les discussions ont été nombreuses avec les voyageurs de passage et les travailleurs venant en train. Chacun fait le même constat sur la précarisation de l’emploi. L’idée qu’il faut agir tous ensemble est partagée non seulement entre cheminots, mais aussi avec les travailleurs du privé comme du public.
À une petite centaine, les cheminots grévistes se sont réunis pour discuter et organiser la suite de la mobilisation. L’idée d’élargir à d’autres gares voire à d’autres régions a été discutée, comme de faire connaître le mouvement dans les autres services. Les cheminots de l’Agence groupe veulent aussi se réunir avec ceux des autres agences de Paris, Bordeaux, Marseille, etc., qui eux aussi subissent la fermeture.
Les choses s’organisent collectivement. Préparer les actions avec des volontaires supplémentaires sera le meilleur moyen pour se faire respecter.