SNCF : Paris – Saint-Lazare23/10/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/10/P13_Trains_supprimes_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF : Paris – Saint-Lazare

Avant même l’accident dans les Ardennes, lundi 14 octobre, les contrôleurs des trains de banlieue au départ de la gare Paris-Saint-Lazare ont refusé de prendre le travail et exercé un droit de retrait.

Illustration - Paris – Saint-Lazare

Cela faisait suite à sept agressions sur le réseau en trois jours dans un secteur où un cheminot a été retrouvé inanimé durant quinze minutes sur le quai après avoir été agressé ! Les contrôleurs protestaient contre des conditions de travail qui les exposent de plus en plus à des agressions.

D’autres cheminots du même secteur ont décidé eux aussi de cesser le travail, en solidarité avec leurs collègues et parce que, d’une part, les dégradations des conditions de travail concernent tous les métiers du rail et d’autre part, eux aussi se trouvent confrontés à des agressions. Cherchant à affaiblir la mobilisation, la direction a mis en demeure des conducteurs de reprendre le travail sous peine de sanction. Bien mal lui en a pris car tous les cheminots mobilisés, conducteurs, contrôleurs et autres sont allés lui demander des comptes. Face à une centaine de travailleurs en colère, les dirigeants locaux de l’entreprise ont retiré les mises en demeure et ont dû écouter leurs revendications.

Vendredi 18, le mouvement de réaction face à l’accident survenu dans les Ardennes a été particulièrement fort à Saint-Lazare et a bloqué complètement la circulation sur le secteur durant toute la journée de vendredi. Il s’est ajouté à la colère exprimée depuis le début de la semaine. La dénonciation du manque de personnel dans les trains TER rejoint les revendications portées par les contrôleurs et conducteurs du secteur. Les embauches sont en fait nécessaires dans tous les services.

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