Outre sa réintégration, les salariés réclament une augmentation de salaires, la présence d’un vigile pour la sécurité durant toute l’ouverture du magasin et de meilleures conditions de travail.

Ils ont obtenu la réparation du rideau d’air chaud et la promesse d’une augmentation de 50 euros brut, mais cela ne fait pas le compte. Le directeur reste évasif sur l’embauche d’un vigile. Et surtout, il s’obstine à menacer les grévistes de poursuites et de sanctions sous les prétextes les plus futiles. Ainsi, il leur reproche par courrier recommandé d’avoir entamé « une grève sans préavis », montrant qu’il s’assoit sur le droit du travail puisque le préavis de grève n’existe pas dans le privé.

Mais les grévistes ont le moral et sont présents devant le magasin que le gérant maintient ouvert, informant les passants de leur lutte. Beaucoup d’habitants du quartier affirment leur solidarité, en signant la pétition, en refusant d’aller y faire leurs courses et donnant volontiers à la caisse de soutien, devant le magasin ou par Internet. La lutte continue.