Sephora – La Défense : un parfum… de lutte02/12/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/12/P12-4_Sephora_La_Defense_25_11_2021_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C219%2C2362%2C1548_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sephora – La Défense : un parfum… de lutte

Les travailleurs de l’entreprise Sephora étaient en grève jeudi 25 novembre dans plus de vingt magasins de la région parisienne, ainsi qu’à Bordeaux et Libourne, à l’appel de la CGT.

Illustration - un parfum… de lutte

Ce sont en majorité des femmes, qui revendiquent une augmentation de salaire de 180 euros, le 13e mois, l’amélioration des conditions de travail, notamment grâce à des embauches, car elles en ont assez de faire le travail de trois ou quatre personnes. Elles exigent également le versement de la prime Macron. Elles veulent la fin de la précarité et pouvoir accéder à un logement.

Devant le magasin du quartier de bureaux de la Défense, près de Paris, travailleuses et travailleurs étaient venus à plus de 100 d’autres boutiques de la région parisienne. La majorité des salariées locales étaient en grève. Elles ont ensuite manifesté dans le centre commercial attenant, s’adressant aux clients en distribuant un tract. Avec dynamisme, elles ont alterné les slogans : « À bas les salaires bas », « On veut le 13e mois », « Y’en a marre ». Sephora étant une filiale du groupe LVMH, elles dénonçaient le milliardaire Bernard Arnault. Il y a de quoi : la fortune du propriétaire du géant français du luxe est passée en un an et demi de 76 à 157 milliards de dollars. Pourtant, la direction de Sephora n’a proposé qu’une augmentation ridicule de 30 euros pour les travailleurs payés au smic. Un travailleur expliquait qu’il gagnait seulement 1 700 euros après quinze ans d’ancienneté.

La majorité des travailleuses faisaient là leur première grève. Fières de se retrouver nombreuses face à un patron milliardaire qui a de quoi largement augmenter les salaires.

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