Ces profits sont en augmentation de 26 % par rapport au premier semestre de l’an dernier, et valent près de deux fois ceux de 2019. L’entreprise en tête du classement est TotalEnergies, avec plus de 10 milliards d’euros. Les actionnaires du groupe pétrolier profitent donc à fond de la hausse du prix de l’essence, c’est-à-dire d’une des causes principales de l’appauvrissement des classes populaires. Le bénéfice d’Engie, principal fournisseur de gaz du pays, est en hausse de 113 % par rapport à l’an dernier, s’élevant à 5 milliards d’euros. Les centaines d’euros perdus chaque mois par les travailleurs ne s’envolent donc pas en fumée, mais alimentent les dividendes.

Ce gigantesque transfert de richesses, à l’échelle de la société, allant des poches des exploités vers les coffres-forts des exploiteurs, permet également d’expliquer l’augmentation des bénéfices des groupes de luxe, tels que LVMH, L’Oréal ou Kering, tous trois autour de 30 %.

72 milliards d’euros, cela représente 400 euros par mois sur le semestre pour chaque travailleur. De l’argent pour augmenter les salaires, il y en a ! Les coffres-forts des capitalistes en débordent.