Les conducteurs d’Idelis, le service de transport collectif de la ville de Pau, ont choisi le jeudi 1er septembre pour exprimer leur colère contre les attaques de leur direction. Avec la suppression de la pause de 20 minutes dans la journée, le travail est plus épuisant et plus dangereux.

Les travailleurs grévistes dénoncent également l’inégalité qui s’est créée entre les anciens et les nouveaux embauchés, dont le salaire est de 300 à 400 euros inférieur, avec deux semaines de congés en moins, pour le même travail. Pour eux, il n’est pas étonnant qu’à ces conditions, on ne se bouscule pas au portillon pour se faire embaucher, alors qu’il y aurait pourtant besoin de monde pour se répartir le travail !

Ils étaient nombreux le jeudi 1er septembre sur le piquet de grève devant le dépôt de bus, l’ambiance était chaleureuse et les discussions animées. Pour faire reculer leur direction, ils ne comptent pas en rester à cette seule journée.