Le 22 novembre à Birmingham, le leader du Parti travailliste Keir Starmer a pris la parole au congrès du CBI, l’équivalent britannique du Medef. Au cas où le parterre de grands patrons auquel il s’adressait aurait eu le moindre doute, il leur a rappelé que le Labour Party n’était « pas seulement un parti pro-business [favorable au monde des affaires], mais un parti fier d’être pro-business ». Avec une avance dans les sondages d’au moins vingt points sur le Parti conservateur, le Parti travailliste espère emporter les prochaines élections législatives prévues en 2024, et il montre dès à présent patte blanche devant la bourgeoisie.

Starmer en revanche n’a pas eu un mot pour les militants syndicaux mis à pied voire licenciés par leurs employeurs pour leur participation aux grèves récentes.