Facteurs – Feuquières et Beauvais : en grève21/12/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/12/P15-2_Facteurs_Beauvais_C_LO_resultat.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Facteurs – Feuquières et Beauvais : en grève

Illustration - en grève

Les facteurs de Feuquières, dans l’Oise, sont en grève depuis lundi 19 décembre. Leurs revendications concernent les salaires, la réintroduction d’un deuxième jour de repos hebdomadaire, l’embauche des travailleurs en contrat précaire, le refus de la prochaine réorganisation, synonyme de suppressions d’emplois, et le paiement des jours de grève.

Le lundi matin, les 15 grévistes (80 % de l’effectif) votaient en assemblée générale les revendications et la composition de la délégation pour la première séance de négociation prévue le lendemain. Mardi, ils sont allés à la rencontre des collègues de Beauvais, en espérant qu’ils se mettraient eux aussi en grève. Quelques semaines plus tôt, 80 d’entre eux avaient signé une pétition sur les mêmes problèmes, et l’avaient remise à 40 au directeur (le même que celui de Feuquières).

Se mettre en grève est toujours délicat. Et le faire de manière spontanée est interdit à La Poste comme dans toute la fonction publique. Il faut être couvert par un préavis de grève déposé cinq jours auparavant par une organisation syndicale. Il y a bien une possibilité : profiter d’un préa­vis « glissant » déposé au cas où. C’est par ce trou de souris que sont passés douze facteurs de ­Beauvais, renforçant ainsi les collègues de Feuquières et allant, avec eux, distribuer des tracts popularisant leur action devant les entreprises du secteur.

Mercredi matin, cinq fac­teurs des bureaux d’Ons­-en-Bray ont rejoint le mouvement.

La séance de négociation a tourné court : le directeur refusant la présence de la représentante qu’ils avaient choisie à l’unanimité, les grévistes ont repoussé au lendemain la négociation.

La CGT s’étant engagée à déposer un nouveau préavis pour Beauvais à compter du lundi 26 décembre, les grévistes ont bon espoir de renforcer leur mouvement.

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