SNCF – Strasbourg29/03/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/03/P5-2_Manif_SNCF-Strasbourg_jeudi_23_mars_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

retraites

SNCF – Strasbourg

En gare de Strasbourg, la grève a démarré le 7 mars, et depuis, les cheminots qui se réunissent régulièrement en assemblée générale la reconduisent.

Illustration - SNCF – Strasbourg

Le taux de grévistes est variable mais le 23 mars était encore une journée pratiquement sans TER en Alsace.

Un comité de grève d’une dizaine de membres, syndiqués et non-syndiqués, se représente au vote des cheminots à chaque assemblée générale. Ceux-ci ont la préoccupation de faire vivre la grève, d’aller discuter avec les collègues de la gare à travers des tournées, d’organiser des actions collectives qui popularisent le mouvement. Mercredi 22 mars, les cheminots ont tenu un barbecue sur la place de la gare de Strasbourg, qui a réuni plusieurs centaines de personnes, des travailleurs du public et du privé, ainsi que de nombreux jeunes, avec des prises de parole et beaucoup de discussions, à la satisfaction de tout le monde et en particulier des cheminots présents.

Le lendemain, la manifestation strasbourgeoise a été un succès, la plus grosse depuis le début du mouvement, avec notamment la présence importante de jeunes. Le cortège cheminot, rassemblant derrière une même banderole les syndiqués et non-syndiqués, était lui aussi conséquent, d’une centaine environ, et dynamique.

Lundi 27 mars, pour appeler à la manifestation du lendemain et dans le souci de s’adresser aux salariés du privé, les cheminots en grève ont distribué un tract commun avec les militants CGT de l’usine de boîtes de vitesses Punch, ex-General Motors.

La grève vit et tient. Elle permet à tous les cheminots qui s’impliquent à un degré ou à un autre de tisser des liens précieux, tant pour le mouvement présent que pour l’avenir.

Partager