Cette décision prise par la majorité de droite du conseil départemental, sans création d’un nouveau collège, soulève l’indignation des parents d’élèves, des enseignants et du personnel.

Pour justifier cette fermeture, le conseil prétexte la diminution future pressentie du nombre des collégiens dans tout le Cantal et l’état déplorable du collège, de type Pailleron, datant de 1965, jamais rénové, et sa pollution par la présence d’amiante, jamais traitée non plus. Mais, au lieu de construire un nouvel établissement à Aurillac, c’est sur une réorganisation de la carte scolaire que le conseil départemental compte pour loger les collégiens. Ils n’iront plus à La Jordane, mais dans les classes des divers autres collèges d’Aurillac et des environs.

Ne pas faire de travaux, fermer un collège, surcharger des classes : voilà comment des économies sont faites au détriment de l’éducation des jeunes.