Arc France : “Il n’y a pas d’argent magique”… sauf pour les patrons22/01/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/01/une_2947-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1271%2C1649_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Arc France : “Il n’y a pas d’argent magique”… sauf pour les patrons

Arc est un groupe verrier qui possède une usine de production de plus de 4 000 salariés dans la ville d’Arques, dans le Pas-de-Calais. Ces dirigeants sont des habitués d’un coup classique dans le répertoire du grand patronat : le prêt d’argent public transformé, en un coup de baguette magique, en subventions publiques. Il y a quelques jours, l’État a effacé 40 millions d’euros de dettes du groupe Arc. La Région et la Communauté de communes de Saint-Omer (CAPSO) ont elles aussi été mises à contribution, en effaçant 2 millions d’euros de prêts chacune.

Et l’État va, à nouveau, « prêter » au groupe 30 millions d’euros ! Ce qui porte à plus de 200 millions l’argent public reçu par les actionnaires d’Arc depuis 2019, au titre de divers « plans de sauvetage ». Cela n’empêchera pas les représentants de l’État d’expliquer qu’il n’y a pas d’argent pour répondre aux besoins vitaux de la population.

Quant aux patrons de l’entreprise, ils ont annoncé leur volonté de supprimer encore 400 emplois. Et les salaires, déjà amputés par la mise en place du chômage partiel, vont l’être encore plus puisque l’usine met en place un plan de chômage technique, chaque jour chômé n’étant payé qu’à 60 % du salaire brut.

Ponction permanente d’argent public et aggravation de l’exploitation : le parasitisme des capitalistes bat chaque jour de nouveaux records.

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