Dévastation agricole et impéritie gouvernementale15/01/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/01/une_2946-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Dévastation agricole et impéritie gouvernementale

Le passage du cyclone Chido a dévasté les 3 300 fermes mahoraises et les forêts. La production végétale, indispensable pour fournir des produits frais à la population, est réduite à néant. Fruits, légumes, maraîchages, mais aussi la filière de la vanille, qui avait connu un récent développement, ont été balayés. Le secteur animal n’a pas été épargné : plus de 80 % des élevages ont été détruits.

Il y aura besoin de plants adaptés à la situation locale, et ils ne peuvent venir que des pays environnants. La Confédération paysanne, syndicat majoritaire à la Chambre d’agriculture mahoraise, alerte sur le fait que le gouvernement n’a pas anticipé cette nécessaire coopération régionale et s’insurge de la proposition dérisoire d’une aide de 1 000 euros par exploitation agricole. Une proposition indécente, empreinte d’un esprit colonialiste.

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