Il ne leur sera pas possible pour autant de s’offrir un restaurant, où il ferait un peu plus chaud. La baisse du kwh n’est visible qu’au troisième chiffre après la virgule ! Pour être précis, ce prix dit de référence, fixé par la commission de régulation de l’énergie, passe de 0,1032 euro en novembre à 0,1028 en décembre, et encore pour ceux qui ont un contrat de chauffage ; si l’on n’utilise le gaz que pour la cuisine ou l’eau chaude, le prix est supérieur.

Mais de toute façon, il suffit de regarder la facture pour constater que la grosse dépense, pour toutes les familles, même les plus économes qui tentent de serrer au maximum leur budget énergie, réside dans l’abonnement fixe, coûteux, et surtout dans la TVA qui s’élève à 20 % de celui-ci, depuis l’été. Comme si avoir accès au réseau du gaz était un luxe !

En dépit donc de la prétendue baisse de prix, les travailleurs qui habitent des passoires thermiques vont devoir continuer à calculer au plus juste leurs horaires de chauffage, à accumuler les pulls, et à frissonner à la fin du mois. Sauf au cas où un bon coup de colère ne les réchauffe, contre les fournisseurs d’énergie et leur société !