NZAM est une une alliance mondiale de sociétés de gestion ayant déclaré « œuvrer pour la neutralité carbone ». Plusieurs grandes banques américaines ont elles aussi quitté un regroupement similaire depuis décembre 2024.Cette évolution correspond au changement du climat politique aux États-Unis, où des responsables républicains, à l’image de Trump, mènent croisade contre la « gauche climatique ». Ils dénoncent des ententes comme le NZAM, accusées de gonfler les prix de l’énergie sous prétexte d’écologie, et assurent que la « libre concurrence » protégera le pouvoir d’achat des ménages américains en entraînant une baisse des prix. Pour s’adapter à ce discours politique qui gagne du terrain, les fonds d’investissements changent leur communication. Mais dans le fond, rien ne change, comme l’explique Blackrock : « Notre participation à la NZAM n’a pas eu d’impact sur la manière dont nous gérons les portefeuilles de clients », et « notre départ ne change pas la façon dont nous développons des produits et des solutions pour les clients ou la manière dont nous gérons leurs portefeuilles. »

Pour les financiers, la seule couleur verte qui les intéresse, c’est celle des billets de dollars !